Le Mont Saint Michel et sa Baie

Patrimoine mondial de l’UNESCO : venez découvrir ce joyau !

Il nous fait rêver depuis toujours ! Érigé sur un rocher, dans une superbe baie à l’embouchure du Couesnon, fleuve côtier breton, le doute n’est plus permis, le Mont-Saint-Michel est bien normand. N’en déplaise à la Bretagne toute proche, le dicton local nous le rappelle : « Le Couesnon dans sa folie, a mis le Mont en Normandie ! » 

Tout savoir sur l’accès au Mont Saint Michel, les navettes, le parking… 

L’accès

Accéder au parc de stationnement du Mont-Saint-Michel en voiture : le parc de stationnement est accessible par les voies routières suivantes :

  • A11 vers Le Mans – Laval puis sortie vers Fougères et direction Le Mont-Saint-Michel
  • A13 vers Caen et A84 direction Le Mont-Saint-Michel.

Dans le cadre du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, le nouvel accueil propose aux visiteurs en voiture un vaste parc de stationnement. Dès votre arrivée, vous êtes guidés vers les différentes poches de parking dédiées au VL (-5m).

Avant de vous rendre au Mont, prenez le temps de bien préparer votre visite en vous arrêtant quelques instants au Centre d’information touristique, à la croisée des chemins menant au Mont-Saint-Michel. Il vous accueille actuellement tous les jours de 9h00 à 19h00.

Les camping-cars (- 8m) disposent d’une zone dédiée au sein du nouveau parc de stationnement : parc P8.

Accéder à la place des Navettes depuis le parc de stationnement du Mont Saint Michel : 

La place des Navettes est tout proche du parc de stationnement, près du Centre d’Information Touristique. Des panneaux jalonnent les cheminements piétons pour l’atteindre.

Tarifs parking du Mont-Saint-Michel : 

11.70€ la journée par véhicule ; 6.30€ moins de 2h ; 17.20€ par jour pour un camping-car -8m

Tout savoir sur l’Abbaye du Mont-Saint-Michel

La longue histoire du Mont-Saint-Michel commence en 708, lorsque l’évêque Aubert fait élever sur le Mont-Tombe un premier sanctuaire en l’honneur de l’Archange.

En 966, des bénédictins s’y installent à la demande du duc de Normandie, Richard Ier.
À l’origine de l’essor du nouveau monastère, ces moines, sous l’autorité de l’abbé, respectent la règle de saint Benoît. Très vite, l’abbaye devient un lieu de pèlerinage majeur de l’Occident chrétien mais aussi un des centres de la culture médiévale où furent produits, conservés et étudiés un grand nombre de manuscrits. Le Mont-Saint-Michel prit le surnom de « Cité des livres ». Tout à la fois carrefour politique et intellectuel, l’abbaye fut au fil des siècles visitée par un grand nombre de pèlerins, dont plusieurs rois de France et d’Angleterre.

 

Les pèlerins :

Le pèlerinage du mont Saint-Michel est attesté au ixe siècle et il est vraisemblable que les miquelots trouvent à cette époque le gîte et le couvert dans l’une des auberges du village, apparues pour les accueillir au pied du mont. Le village s’est ainsi développé à l’ombre de son abbaye médiévale, grandissant au tournant de l’an mille grâce à la protection des abbés bénédictins15.

En 1204, durant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste contre Jean sans Terre, les chevaliers bretons de Guy de Thouars, attaquent le mont Saint-Michel en représailles de l’assassinat d’Arthur par Jean sans Terre. Durant les combats, ils y mettent le feu, ce qui ravage entièrement le site. Les chevaliers de Guy de Thouars passent ensuite par l’épée tous ceux qui tentent de s’échapper16.

L’économie du Mont est tributaire, depuis douze siècles, des nombreux pèlerinages, notamment jusqu’à la Révolution française. On vient de toute l’Europe du Nord en pèlerinage à l’abbaye : depuis l’Angleterre, la France, notamment du nord et de l’ouest.

Le tourisme : 

Déjà depuis le xixe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tel Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du xxe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France.

La fréquentation du site et de l’abbaye est concentrée dans le temps. Elle est la plus forte au cours de la période estivale et de certains week-ends printaniers qui concentrent le tiers des visiteurs du Mont-Saint-Michel, avec une moyenne journalière approchant les 12 000 visiteurs et des pics dépassant les 16 000 visiteurs par jour, avec un flux de visiteurs de moins en moins dense au fur et à mesure de l’ascension vers l’abbaye (un tiers seulement montant jusqu’à l’abbaye). Le temps moyen de visite est de deux à trois heures. « Au cours d’une journée, c’est entre 11h et 16h que la densité de visiteurs sur le site est la plus forte ».

Le Mont connaît un déclin de fréquentation depuis le début du xxie siècle, passant de 3,5 millions de visiteurs à 2,2 millions en 2013. 

Depuis le 22 juillet 2014, les visiteurs peuvent se rendre au Mont par les nouveaux ouvrages d’accès créés par l’architecte Dietmar Feichtinger qui a remporté le concours du projet Saint-Michel. Une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l’eau en dessous desservent désormais l’île. 

A moins de 20 minutes du Balcon de la Baie, vous pourrez donc rejoindre ce monument mondialement connu plusieurs fois au cours d’un séjour. 

Vous pourrez vous y rendre de nuit, de jour, à marée basse, à marée haute…

TOUT SAVOIR SUR L’ABBAYE DU MONT SAINT MICHEL 

http://www.abbaye-mont-saint-michel.fr/

Et en nocturne, l’été : 

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